Remettre à neuf nos vieux objets pour leur offrir une seconde vie : c’est le principe du reconditionnement. Téléphones mobiles, ordinateurs mais aussi voitures ou jouets : de plus en plus d’objets sont réparés, mis à jour, puis revendus sur ce marché de la deuxième main améliorée. Avec à la clé, la promesse de prix plus bas et d’un impact écologique réduit.
Reconditionné : une deuxième vie pour nos téléphones ou nos voitures
La seconde vie des objets reconditionnés
Le marché des objets reconditionnés est en plein essor. Remis à neuf par des professionnels, des appareils téléphoniques, des voitures ou même des engins de construction ont ainsi droit à une seconde vie.
Les avantages écologiques du reconditionnement sont indéniables. Ce mode de consommation qui connaît un essor depuis quelques années s’inscrit dans le cadre du principe de l’économie circulaire, qui consiste à réduire l’empreinte carbone d’un produit en l’utilisant le plus longtemps possible. Il permet aussi d’éviter au maximum le gaspillage des ressources non renouvelables, comme les métaux et les terres rares nécessaires à la fabrication des objets numériques. D’ici quelques années, il ne sera par ailleurs plus possible de vendre des véhicules neufs à essence ou diesel dans l’Union européenne. Les grands groupes industriels n’ont donc pas d’autre choix que de se diriger vers une économie différente.
En Suisse, la main d’œuvre coûte cher, au point qu’il est parfois meilleur marché d’acheter du neuf que de réparer. Exemple avec une association vaudoise qui s’est lancée sur le marché du jouet de seconde main.
Pour réduire leur impact environnemental, les entreprises peuvent aussi modifier leur manière de travailler. Reportage auprès d’une start-up de l’EPFL qui aide les entreprises à passer dès le début au numérique responsable, avant même d’avoir recours au reconditionnement.
Faut-il soutenir les acteurs du reconditionnement pour pousser le secteur ? L’économie circulaire est au cœur du projet de révision de la loi sur la protection de l’environnement. Qu’est-ce qui pourrait changer pour le consommateur ? Linda Bourget en parle avec Sophie Michaud-Gigon, secrétaire de la Fédération romande des consommateurs (FRC) et Conseillère Nationale des Vert.e.s.
Le manque d’humanité d’une assurance
Il y a quelques mois, un téléspectateur et son frère ont perdu leur maman dans des conditions dramatiques. Parmi l’avalanche de démarches administratives, un remboursement refusé de la part de l’assurance RC les a beaucoup choqués. Témoignage.
Actu conso
Cette semaine :
• Une arnaque aux dons pour l’Ukraine circule en ce moment sous la forme de mails.
• Une arnaque touche les vendeurs sur un site de vente d’objets en ligne.
• Un masque à lumières LED qui promet une peau lisse et belle.