Comme le printemps, elles reviennent chaque année : les fraises suisses garnissent à nouveau les étals des marchés et des grandes surfaces. Après des mois de fraises importées et souvent insipides, le retour des fruits locaux, certes plus chers mais si savoureux, est attendu avec impatience.
Ramène ta fraise…mais suisse !
Fraises : de nouvelles variétés chaque année
Elles se nomment Cléry, Joly et Darselect, ce sont les noms des fraises les plus cultivées en Suisse. Des agriculteurs et des scientifiques les ont sélectionnées, parmi les centaines de variétés existantes dans le monde, selon des critères bien précis : l’apparence, le goût, le rendement, la résistance aux maladies ou aux ravageurs, ainsi que la conservation.
En Suisse, 70% des fraises consommées sont importées d’Espagne. Pourquoi est-ce problématique selon la FRC ? N’y-a-t-il pas aussi une responsabilité du consommateur qui apprécie de consommer ce fruit en hiver ? La FRC fait pression depuis des années sur les grands distributeurs, qu’a-t-elle obtenu ? Linda Bourget en parle avec Laurianne Altwegg, responsable agriculture de la Fédération Romande des Consommateurs (FRC).
Les fraises "suisses" sont-elles bien suisses ?
Voici les résultats de ces analyses:
Le touriste – une journée à Gruyères, avec 30 francs en poche
• Visite de la maison du Gruyère. Prix de l’entrée, plein tarif : 7 francs.
• Dégustation d’une spécialité locale : compris dans le billet d’entrée, 3 morceaux de Gruyère AOP de 6, 9 et 12 mois d’affinage.
• Visites du Musée HR Giger et du château de Gruyères. Prix du billet combiné : 19 francs. 5,50 francs d’économie.
• Total dépensé : 26 francs.