Le 12h30

Les marchés financiers ont salué ce lundi matin le vote grec. Après la victoire des partis favorables au plan d'austérité en Grèce lors des législatives de dimanche, les Bourses étaient au vert à l'ouverture. Elles étaient, sur l'ensemble de la planète, rassurées après un scrutin aux allures de référendum pour ou contre une sortie de la zone euro. Mais il s'agit seulement d'un répit pour les marchés qui attendent désormais la formation d'un gouvernement de coalition crédible. Ce dernier a pour défis d'ancrer fermement le pays dans la zone euro. Par Estelle Braconnier.

François Hollande, Angela Merkel, Mario Monti et David Cameron se sont concertés au téléphone dimanche soir pour constater les résultats des élections en Grèce. Rien n'a filtré de ces conversations, mais dans les institutions européennes on se garde de se réjouir trop fort. Les Européens sont un peu échaudés. Par le correspondant de RTSinfo à Bruxelles, Alain Franco.

En Grèce, les tractations ont commencé entre les partis pro-austérité pour la formation d’un gouvernement de coalition conduit par le leader conservateur de la Nouvelle démocratie, Antonis Samaras. Deuxième force politique du pays, La Gauche radicale a d’ores et déjà annoncé qu’elle n’entrerait pas dans un cabinet de coalition. Dimanche, les élections ont également montré la force politique du parti l’Aube dorée. En recueillant près de 7% des voix, les néonazis ont réédité leur score d’il y a six semaines et, avec 21 sièges, s’installent durablement au Parlement. Par l'envoyé spécial de RTSinfo à Athènes, Nicolas Vultier.

En France, le Front national a réussi son pari à l’issue du second tour des élections législatives: faire son retour à l’Assemblée nationale. Cela n’était plus arrivé depuis 15 ans. Après la performance de Marine Le Pen à l’élection présidentielle, ce résultat valide une fois encore la stratégie de dé-diabolisation du Front national. Par le correspondant de RTSinfo à Paris, Mehmet Gultas, avec la réaction de Jean-Paul Brighelli, professeur de lettres et auteur controversé de diatribes sur l'Ecole en France.

Ce sont 210 projets que la Suisse va soutenir dans les pays d’Europe de l’Est. La direction du développement et de la coopération et le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) ont présenté ce lundi matin la sélection définitive. La Suisse s’est engagée à hauteur d'un milliard de francs auprès de l’Union européenne afin de contribuer à la réduction des écarts de développement au sein du marché commun. De nombreux domaines peuvent bénéficier d’un tel appui. Par Romain Clivaz.

Une déclaration d'intention pour le développement de la ligne ferroviaire du Simplon a été signée ce lundi matin sur un quai de la gare de Vevey. Les représentants des cantons de Vaud et du Valais, ainsi que ceux des CFF et de l'Office fédéral des transports ont signé ce document qui fixe des objectifs pour la modernisation de cette ligne jusqu'en 2030, et même au-delà. Par Pascal Besnard.

A Genève, il n'y aura pas de trêve estivale pour les partis politiques. Comme l'actuel magistrat de la Ville Pierre Maudet a été élu au Conseil d'Etat dimanche, il va falloir organiser une nouvelle élection complémentaire pour lui trouver un successeur à la Municipalité. Et tout va aller très vite, puisque le scrutin aura lieu cet automne. Les partis sont donc déjà dans les starting-blocks. Par Mathieu Cupelin.

L'Italie et l'Espagne jouent ce lundi soir leur qualification pour les quarts de finale du Championnat d'Europe de football. Pour valider leur ticket, les Italiens doivent impérativement battre l'Irlande à Poznan, alors que les Espagnols pourraient se contenter d'un match nul face à la Croatie à Gdansk. Le tenant du titre peut compter sur le retour en forme de son attaquant vedette, Fernando Torres. Par l'envoyé spécial de RTSinfo en Pologne, Romain Roseng.

"Voici venu le temps des larves, le doigt sur la souris, l'érection incertaine, la satisfaction baveuse". Cette citation est tirée d'un essai qui vient de paraître, "La société pornographique" aux éditions François Bourin. Un essai au vitriol sur un système en dérive. Son auteur, Jean-Paul Brighelli, professeur de lettres, auteur controversé de diatribes sur l'Ecole en France, dénonce un monde libéral. Un monde d'essence pornographique, où tout se consomme. Une société qui fait le vide, qui tue l'individu. Selon lui, l'obscénité est sur internet, mais aussi dans les discours des politiques, les comportements des industriels, les prétentions des artistes. Dans ce monde, l'avoir a éliminé l'Etre.

Orgie d'élections et de votations un peu partout et même ailleurs… Bon. Et pis?…