Le 12h30

Les écarts salariaux entre managers et simple employé n'en sont plus à l'heure des records historiques, mais se creusent toujours dans un grand nombre d'entreprises suisses médianes, comme Kuoni, par exemple. Tel est l'un des constats de la 8e étude annuelle de Travail.Suisse sur les salaires des managers. Selon le syndicat, l'évolution est inquiétante dans le milieu du peloton. L'analyse de Pascal Jeannerat et l'interview de Josiane Aubert, vice-présidente de Travail.Suisse et conseillère nationale socialiste vaudoise.

Le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Jakob Kellenberger a présenté ce lundi matin à Genève le bilan de l'action du CICR dans le monde en 2011. Pour lui, l’ampleur des événements de l'année écoulée et la rapidité avec laquelle ils sont survenus, ainsi que les besoins humanitaires massifs ont constitué un véritable défi pour l'organisation. Par Céline Tzaud.

La remise en cause du caractère obligatoire de l'assurance maladie est une idée qui ne plaît du tout aux Suisses. Formulée dimanche dernier par le président de l'UDC Toni Brunner, cette proposition est rejetée par 75% de la population. Ce chiffre est issu de l'enquête annuelle sur le système de santé suisse publiée ce lundi matin à Berne par l'institut GFS. Cette enquête révèle également que le soutien à l'initiative du parti socialiste (PS) pour une caisse maladie publique ne séduit pas la population. Par Christian Favre.

Les Services industriels de Genève (SIG) tirent un bilan positif à mi-parcours de leur opération "éco21". Avec ce programme, les SIG motivent depuis 2009 particuliers et entreprises à consommer moins d'électricité, notamment par des incitations financières. Le programme a permis de réduire la consommation globale du canton d'un peu plus de 60 gigawatts/heure par an, l'équivalent de trois barrages. Mais l'objectif fixé en 2008 n'est pas atteint. L'interview d'André Hurter, directeur des Services industriels de Genève.

L'affaire d'un casino de Nice se retrouve devant la justice de la Riviera vaudoise ce lundi matin. La cour civile de Vevey tente de débrouiller cette semaine une ténébreuse affaire vieille de 35 ans. Les juges doivent décider à qui reviendront finalement les millions déposés en Suisse à la suite de la prise de contrôle de l'une des plus prestigieuses maisons de jeu de la Côte d'Azur. Par Simon Corthay.

Roger Federer foulera pour la 14e année consécutive les courts de Wimbledon ce lundi après-midi. Le Bâlois part largement favori face à l’Espagnol Albert Ramos, 43e joueur mondial, plus à l’aise sur la terre battue. Le n°3 mondial vise une 7e victoire à Londres. Mais malgré la passion qui l'anime, l'objectif à atteindre devient chaque année plus difficile pour lui.

Le Musée d'Art du Valais présente actuellement une grande exposition consacrée à l'Ecole de Savièse, dans l’Ancien Pénitencier de Sion. Ce mouvement pictural du début du XXe siècle a amené des artistes de renom à se rendre en Valais. Ces toiles d'Ernest Biéler, d'Edmond Bille, de Raphy Dallèves ou encore d'Edouard Vallet résonnent de manière étonnante avec l'actualité du Valais. Par Raphaël Grand.

L'invité de ce journal est un policier vaudois plutôt atypique. Depuis 20 ans il se passionne et retrace le parcours de ceux qui ont consacré leur vie à traquer la mafia. Il y a 20 ans, les juges Falcone et Borsellino étaient assassinés. Ces deux juges avaient réussi à faire plier la mafia silicienne, la Cosa Nostra, et se savaient condamnés. Ils ont payé de leur vie leur sens du pouvoir, leur honnêteté, leur combat pour un Etat de droit. Christian Lovis leur rend hommage dans un livre intitulé "Les hommes de l'anti-mafia". Selon lui, le monde a besoin de héros. Il nous dira aussi que la Suisse est devenue la planque des nouvelles mafias.

"Les temps modernes" proposent une série spéciale du lundi 25 au vendredi 29 juin à 6h40 dans "Le Journal du matin" ainsi que dans "Le 12h30", pour découvrir les nouveaux géants de l'économie mondiale, des groupes méconnus jusqu' ici, champions des marchés émergents à la croissance fulgurante, capables de rivaliser avec les plus grands noms occidentaux. Depuis une quinzaine d’années, les grandes entreprises mexicaines ont changé leurs pratiques pour se mettre au diapason de la concurrence internationale. Grâce à la signature de l'accord de libre-échange nord-américain en 1994, le Mexique est devenu le second partenaire commercial des Etats-Unis. Cela représente 600 milliards de dollars d’échanges par an et les grandes entreprises mexicaines ont su en profiter. C'est le cas notamment des industriels de l'alimentaire comme Gruma, Bimbo et Femsa. Mais il y a surtout América Móvil, qui fournit quelque 290 millions d’accès à Internet et à la téléphonie. C'est elle qui a fait la fortune de l'homme d'affaires libano-mexicain Carlos Slim, devenu l'homme le plus riche au monde. Par Nicolae Schiau.

L'homme au travail et la femme au foyer, c'est total "has been"… Les délégués du PLR réunis en assemblée ce week-end semblent se transformer en dangereux gauchistes!