La réponse du concours

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Un homme seul pour une dizaine de personnages rocambolesques, c'est le pari que relève plutôt bien David Bauhofer dans "Les Vainqueurs". Le récit d'un restaurant abandonné, Le Bastringue, qu'une équipe de pieds nickelés et anciens employés essaient de remonter. C'est drôle, plein d'humanité, encore fragile dans la réalisation, mais bien pensé. Un spectacle à voir A jusqu'au 16 décembre 2012 au Théâtre du Grütli à Genève.Marie-Pierre Genecand nous en fait la critique.

Rarement exposition aura été plus émouvante. Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris nous offre de nous replonger, année après année, dans les conditions de création si particulières que furent la 2e guerre mondiale: les camps, l'exil, l'internement, l'isolement, ou les solidarités nouvelles. On y découvre les oeuvres des artistes majeurs de l'époque, Picasso, Miro, Wols, Fautrier, Dubuffet, Calder, les surréalistes, mais aussi celle d'artistes oubliés, magiciens du quotidien. Tous disent leur douleur, leur rage, leurs doutes avec une élégance triste, un humour désabusé, dans une palette plus sombre qu'à l'ordinaire. Martine Béguin nous en fait le commentaire. A voir au Musée d'art moderne de la Ville de Paris jusqu'au 17 février 2013. Martine Béguin nous en fait la critique.

Digne représentant de la nouvelle vague roumaine, Cristian Mungiu a déjà remporté une palme d’or à Cannes en 2007 pour "Quatre mois, trois semaines et deux jours". Son nouveau film, "Au-delà des collines", a pour sa part été couronné du Prix du scénario et d’un double prix d’interprétation pour ses deux comédiennes principales. Ce film époustouflant s’inspire d’un fait réel survenu en 2005 en Moldavie: une jeune nonne décède des suites d’un exorcisme pratiqué par un prêtre intégriste. Par Raphaële Bouchet.

Yoki, peindre la lumière du Créateur (4/4)