Le 12h30

Les ministres des finances de l’Union Européenne font preuve de patience vis-à-vis de la Suisse: mardi, ils lui donneront six mois pour avancer sur la voie d’un code de conduite fiscale pour mettre fin à ce qu’ils considèrent comme une concurrence fiscale déloyale de certains cantons pour attirer des entreprises étrangères. Par le correspondant de RTSinfo à Bruxelles, Alain Franco.

L'indépendance de l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) est intacte, mais elle doit encore être renforcée. C'est la conclusion de deux enquêtes menées simultanément suite à des accusations de copinage, notamment en ce qui concerne le dossier de la localisation des déchets nucléaires. Elles écartent toute influence de la Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra). Par Thibaut Schaller.

L'organisation faitière economiesuisse estime que le Produit intérieur brut (PIB) suisse ne progressera que de 0,6% l'année prochaine, contre une croissance estimée à 0,9% cette année. Ces perspectives moroses sont basées notamment sur la situation de l'Europe, qui devrait rester en récession en 2013. Par Rouven Gueissaz.

La Suisse a la volonté de confirmer et d'étendre la Convention d'Ottawa interdisant les mines antipersonnel. Le ministre suisse des Affaires étrangères, Didier Burkhlater, a ouvert ce lundi matin la 12e conférence des Etats parties de ce Traité d'Ottawa par une allocution allant dans ce sens. Le président du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) s'est inquiété de son côté, en conférence de presse, de ce qu'il appelle "un enthousiasme faiblissant de la part des Etats, notamment pour l'assistance aux victimes". Par Nicolas Vultier.

Le 9 décembre, le Valais deviendra le troisième canton romand, après Vaud et Fribourg, à disposer d'un Réseau Express Régional (RER). Cependant, le projet ne court pas de risque de scénario catastrophe à l'image du Transrun neuchâtelois: pour les voyageurs, le concept RER Valais/Wallis se traduira par une augmentation de la cadence des trains entre Monthey et Brigue. Par Pascal Besnard.

En France, l’UMP est en pleine ébullition: les deux protagonistes de la crise qui déchire depuis quinze jours le principal parti d’opposition ont 24 heures pour résoudre leur différend. Le président proclamé Jean-François Copé est d’accord de revoter, mais après les élections municipales de 2014, alors que son rival François Fillon veut une élection dans quelques mois. Les deux hommes doivent parvenir à un accord avant mardi matin, sans quoi la scission du groupe UMP à l’Assemblée nationale risque d’être entérinée. Par le correspondant de RTSinfo à Paris, Mehmet Gultas, avec la réaction d'Eric Naulleau, écrivain et critique littéraire.

Ce lundi marque l'ouverture du procès en France de six membres de l'ONG humanitaire l'Arche de Zoé. Ces six personnes avaient tenté en 2007 de faire venir en France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour, alors qu'ils étaient pour la plupart originaire du Tchad et que la quasi-totalité d'entre eux n'étaient pas orphelins. Par Ariane Hasler.

Editeur, écrivain, critique littéraire, Eric Naulleau vient de publier "Pourquoi tant d'E.N" aux éditions Jean-Claude Gawsewitch. Dans cet ouvrage, il a répertorié vingt ans de chroniques et de polémiques, de France Inter à Paris Match en passant par Technikart. Connu du grand public par l'émission de Laurent Ruquier "On est pas couché" (France 2), dans laquelle il officiait avec l'autre critique Eric Zemmour, Eric Naulleau a donné de nombreux coups de griffe sur des livres ou des albums. Ce duo, remercié depuis par la chaine publique, se retrouve à présent sur la chaîne Paris Première. De Marc Levy, il dit dans son livre que c'est "un gâcheur d'encre et de papier", de Houellebecq, "une bête à Goncourt"… Il y critique aussi Virginie Despentes ou le non-talent de Bernard Henri-Lévy comme réalisateur. Il encense aussi Michel Polac ou demande à Michel Drucker comment s'y prendre pour être gentil... Eric Naulleau sera le 19 janvier prochain dans les librairies Payot de Lausanne et Genève.

Au Brésil, le crack, un dérivé bon marché de la cocaïne, fait des ravages à tel point que la présidente Dilma Roussef a placé la lutte contre cette "épidémie" comme priorité nationale depuis bientôt un an. A Rio, où les consommateurs de crack sont chaque jour plus nombreux, le problème sanitaire complexe est source d’insécurité chronique pour la population. Une polémique vient d’éclater, car le maire a annoncé l’internement obligatoire pour les adultes dépendants. Par la correspondante de RTSinfo au Brésil, Elodie Touchard.