Forum

Les Français votent ce dimanche jusqu'à 20h00 (fermeture des derniers bureaux) pour le premier tour de l'élection présidentielle. Au total, quelque 44,3 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour départager les dix candidats en lice. "Forum" propose à cette occasion une édition spéciale jusqu'à 21h00, présentée par Philippe Revaz et Alexandra Cohen, avec notre correspondant à Paris, nos envoyés spéciaux et de nombreux invités. Selon les premières projections des trois principaux instituts de sondage français, François Hollande arriverait en tête, suivi du président sortant Nicolas Sarkozy, puis de Marine Le Pen. Jean-Luc Mélenchon prendrait la quatrième place tandis que François Bayrou se retrouverait 5e. Le point sur les estimations avec Yann Amedro, avec une première analyse de notre correspondant à Paris Mehmet Gultas.

Le taux de participation à la présidentielle française atteignait 70,6% vers 16h00 selon le ministère français de l'Intérieur, indice d'une participation soutenue mais en repli par rapport aux 73,87% enregistrés au premier tour de 2007 à la même heure. Les premières estimations, elles, semblent donc donner raison aux sondages publiés jusqu'à vendredi. Le socialiste François Hollande apparaît du coup bien placé pour le 2e tour face à Nicolas Sarkozy. Tout serait alors déjà joué, vraiment?Premier tour de table avec nos invités Sébastien Leprat, binational franco-suisse, membre de l'UMP et du PLR, et Géraldine Savary, binationale franco-suisse, conseillère aux Etats socialiste vaudoise, Jean-François Kahn, fondateur du magazine Marianne, partisan de François Bayrou, et Denis Muzet, directeur de l'institut Médiascopie, spécialiste de la sociologie des médias et du politique. Avec également les interventions de notre envoyé spécial au quartier général du parti socialiste à Paris, Nicolas Vultier, de notre envoyé spécial au quartier général de l'UMP à Paris, Alain Franco, et de notre envoyé spécial au quartier général du Front national à Paris Alexandre Habay.

La conseillère fédérale en charge des Finances s'emploie à débloquer le différent fiscal entre la Suisse et les Etats-Unis. Eveline Widmer-Schlumpf, à Washington pour la réunion de printemps du Fonds monétaire international (FMI), s'est entretenue hier à Washington avec les ministres américain de la Justice et des Finances. Cette démarche diplomatique a au moins le mérite d'avoir détendu les relations entre les deux pays. Par Estelle Braconnier, avec la réaction de Jean-François Kahn, fondateur du magazine Marianne.

Le ballet diplomatique a commencé pour expliquer aux Européens la décision de la Suisse d'appliquer la clause de sauvegarde en matière d'immigration. Jeudi prochain, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga se rendra au Luxembourg, où elle affrontera les ministres de Justice et Police de l'Union Européenne. Avant cela, les ambassadeurs des pays concernés sont attendus ce lundi au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), selon la NZZ am Sonntag. Ces démarches sont considérées comme très maladroites par les pays concernés. par Esther Coquoz.

Présenté par Pascal Thurnherr

Alors que les estimations officieuses se répandent sur les réseaux sociaux, les militants des principaux candidats rejoignent les quartiers généraux des partis. Au Front National, Marine Le Pen est arrivée sur place vers 18h30. François Bayrou est réuni avec le comité de stratégie du MoDem pour discuter stratégie. Par nos envoyés spéciaux Nicolas Vultier au quartier général du parti socialiste et Alexandre Habay au quartier général du Front national.

Selon les dernières estimations, Marine Le Pen dépasserait les 19% des voix. Cela signifierait que la candidate du Front National a réussi a conserver l'électorat de son père Jean-Marie Le Pen, qui lui a cédé la présidence du parti. Le point des estimations par Yann Amedro, avec les réactions de nos invités, de notre correspondant à Paris Mehmet Gultas, et un contact avec certains des militants des cinq principaux candidats qui ont participé à notre opération "Parole de militants" durant le dernier mois de la campagne présidentielle.

François Hollande arrive en tête de ce premier tour de la présidentielle française avec quelque 28,5%, selon les estimations officielles publiées à 20h00 par les médias français. Le président sortant Nicolas Sarkozy arrive en deuxième position (25,5 à 27%), suivi par la candidate du Front national Marine Le Pen (19 à 20%). Le point par nos envoyés spéciaux dans les quartiers généraux des principaux candidats, avec au parti socialiste Nicolas Vultier, à l'UMP Alain Franco, au Front National Alexandre Habay.

Marine Le Pen arrive troisième de ce premier tour de l'élection présidentielle française et pourrait atteindre la barre des 20% selon certaines estimations. Avec un tel score, la présidente du Front national remporte ainsi le duel pour la troisième place face au leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon (20,8 à 11,7%). "Troisième homme" de la présidentielle de 2007, le centriste François Bayrou obtient cette année 8,5 à 8,9% des suffrages.Les réactions de nos invités: Géraldine Savary, binationale franco-suisse, conseillère aux Etats socialiste vaudoise, Jean-François Kahn, fondateur du magazine Marianne, partisan de François Bayrou, Denis Muzet, directeur de l'institut Médiascopie, spécialiste de la sociologie des médias et du politique.

Le leader du Front de Gauche a été le premier candidat à donner sa réaction devant ses partisans et les médias peu après 20h00. Jean-Luc Mélanchon, en 4e position, obtiendrait un peu moins de 12% des voix. Extrait de son intervention.

Dès ce dimanche soir, les "viennent ensuite" vont discuter à l'interne des partis de la position à adopter en vue du second tour de la présidentielle française, le dimanche 6 mai. Tour de table avec nos invités, un contact avec certains des militants qui ont participé à notre opération "Parole de militants" durant le dernier mois de la campagne présidentielle, et l'interview de Damien Meslot, l'un des porte-parole adjoints de la campagne de Nicolas Sarkozy à l'UMP.

Le Premier ministre François Fillon est intervenu vers 20h30 pour une première déclaration au sein de l'UMP, après la publication des rpemières estimations officielles. Extrait de sa déclaration, avec la réaction de nos invités et l'interview de la ministre Roselyne Bachelot.

D'après les instituts de sondage, aucun des "petits" candidats n'atteint les 5%, l'écologiste Eva Joly n'enregistre ainsi qu'entre 2% et 2,2%. Ces estimations confirment donc le score particulièrement catastrophique de la candidate écologiste Eva Joly, déjà pressenti durant la campagne. La réaction de Robert Cramer, conseiller aux Etats vert genevois.