Le 12h30

La nouvelle distribution des départements cantonaux valaisans, légèrement réorganisés, est connue depuis ce mercredi matin: Esther Waeber-Kalbermatten hérite de la Santé et de la Culture, alors que la Formation et la Sécurité vont à Oskar Freysinger. La venue de l'EPFL sera quant à elle gérée par Jean-Michel Cina. Interview de Maurice Tornay, chef des Finances de l'Etat du Valais.

Les entreprises de la SSR, dont fait partie la RTS, auront davantage de liberté journalistique sur leurs sites internet. Le Conseil fédéral a décidé ce mercredi d'autoriser la diffusion de contenu sans liens avec les émissions radio-tv, tout en fixant des conditions précises dans la concession. Dans ce dossier sensible, qui oppose les éditeurs privés aux diffuseurs de service public, tout est question de détails. Par Stéphane Deleury, avec l'interview de Daniel Steiner, porte-parole de la SSR.

A l'horizon 2027, 90% des habitations, des commerces et des industries du canton de Fribourg seront raccordés à un réseau de fibres optiques. Retardé durant deux ans par l'intervention de la Commission de la concurrence (COMCO), ce vaste projet, unique à cette échelle en Suisse, a franchi une étape symbolique avec la pose ce mercredi matin de la fibre optique dans la première commune rurale, celle d'Estavannens en Gruyère. Pour le canton de Fribourg, partenaire du projet, un des objectifs est d'éviter une fracture numérique entre la ville et la campagne. Interview de Maurice Ropraz, en charge du dossier.

L'opposition syrienne dénonce ce mercredi matin les "menaces" du Hezbollah libanais contre les rebelles qui luttent contre le régime de Bachar al-Assad. Pour la première fois, le mouvement chiite a reconnu mardi ouvertement sa présence en Syrie aux côtés des troupes régulières syriennes. Par Alexandre Habay.

A Genève, les services de Pierre Maudet sont surpris par l'annonce de nouvelles actions syndicales à Champ-Dollon: à partir de samedi, chaque gardien ne transportera plus qu'un détenu à la fois. De plus, une nouvelle manifestation est prévue dans deux semaines. Le département de sécurité estime que le syndicat est plus préoccupé par le différend sur le statut des gardiens que par la sécurité de l'établissement, ce que dément Christian Antonietti, président du syndicat de la police genevois. Son interview.

Le Groupe d'Accueil et d'Action Psychiatrique (GRAAP) s'emploie à faire connaître la double réalité de la prison et de la maladie psychique à travers ses cafés "Prison". L'un de ces rendez-vous, le troisième depuis que la série a été inaugurée, a eu lieu ce dernier lundi soir à Lausanne: il avait pour thème les proches de patients psychiques incarcérés en prison sous le régime de l'article 59, les mesures thérapeutiques institutionnelles laissant les personnes qui les subissent sans perspective quant à une date de sortie de prison. Par Yves Terrani.

Durant cinq jours, la littérature est à l'honneur à Genève, avec l'ouverture du Salon du Livre. Le programme est composé d'auteurs invités, comme Philippe Djian, Gouglas Kennedy ou Anne Cunéo, mais aussi des auteurs dont les livres figurent dans les librairies du salon et d'ailleurs. C'est le cas de Maurice Mimoun, chirurgien, qui publie son premier roman chez Albin Michel, préfacé non moins que par Kundera. Par Pierre-Etienne Joye.

Aude Joris est cheffe de projet auprès d'Agoris, une plateforme notamment destinée à favoriser l'intégration des migrants dans le Chablais. La plateforme a vu le jour en 2008. Six communes, donc 60% de la population du Chablais, y cotisent actuellement. L'idée de "Duo femmes" est née à l'automne 2012 et s'inspire du concept "Accompagnement de femme à femme" qui existe depuis une petite dizaine d'années à espacefemme, à Fribourg. "Duo femmes" a aussi vu le jour après un état des lieux de tous les types de projets existant en Suisse romande. Trois communes-pilotes se sont lancées dans le Chablais: Massongex, Vouvry et Bex. Aude Joris est une ancienne conseillère municipale PDC montheysanne en charge notamment de l'intégration des étrangers.

Depuis des siècles, les femmes de l’île de Jeju en mer Jaune en Corée du Sud, plongent en apnée dans l’océan, parfois jusqu’à des profondeurs de 20 mètres, pour ramasser des fruits de mer. Principales sources de revenus de leur foyer, ces femmes constituaient les piliers d’une société de type matriarcal, très inhabituelle dans une Corée très confucéenne. Mais la tradition est sur le point de disparaître : la majorité de ces femmes a plus de 60 ans et leurs filles, qui ont fait des études, ne plongent plus. Par le correspondant de RTSinfo en Corée du Sud, Frédéric Ojardias.