Le 12h30

La Commission de haute surveillance du Tribunal cantonal vaudois publie ce jeudi un rapport spécifique à l'attention des députés. Dans ce document d'une vingtaine de pages, la commission explique les raisons de sa bagarre avec l'ordre judiciaire. Par Marc Menichini.

Selon le dernier sondage YouGov publié ce jeudi matin, le président français perd six points par rapport au mois précédent. L’exaspération a atteint un tel degré que la société est désormais "en proie à la colère", avertissent les préfets dans leur dernier rapport dévoilé ce matin par "Le Figaro". Par le correspondant de RTSinfo à Paris, Mehmet Gultas.

Six jours après le passage du super typhon Haiyan, dont le dernier bilan officiel dépasse les 2350 morts, la grogne monte aux Philippines: la paralysie des autorités locales et l'inefficacité dans la distribution de l'aide aux rescapés agacent la population. Par le correspondant de RTSinfo au Japon, Georges Baumgartner.

Le Vivarium de Lausanne est sauvé: il sera intégré dans le projet Aquatis, un aquarium-musée sur le thème des espèces animales vivant dans les eaux des cinq continents. Mais avant cela, il fallait que le Vivarium garantisse près de 232'000 francs, ce qui est maintenant fait. Interview de Thierry Zumbach, commissaire au sursis concordataire.

La Banque cantonale vaudoise voit son bénéfice brut reculer de 4%, par rapport à l'année dernière. Le bénéfice se monte à 351 millions de francs. Ces résultats s'inscrivent dans une stratégie un peu particulière, pour la BCV, depuis le début de l'année, en matière d'hypothèques. Par Dominique Choffat.

L'initiative "Frinetz", qui demandait le wifi gratuit pour tous et partout dans le canton de Fribourg, a été balayée sèchement par les députés au Grand Conseil ce jeudi par 75 voix contre 5. Cette initiative lancée en 2010 par les Jeunes Démocrates chrétiens avait recueilli plus de 6300 signatures, mais se retrouve maintenant enterrée. Interview d'André Schoenenweid, président de la Commission.

L'agriculture est la catégorie professionnelle qui enregistre le plus haut taux de suicides en Suisse, selon la Conférence des offices cantonaux de l'agriculture. L'inquiétude monte fortement et des esquisses de pistes pour tenter d'endiguer le phénomène sont évoquées. Par Yves Terrani.

Le problème du dumping salarial au Tessin ne gangrène pas que le domaine de la construction: la sous-enchère salariale est aussi pratiquée par plus de 40% des call-centers établis au sud du canton. Le Conseil d’Etat tessinois veut en finir avec ces pratiques. Par Nicole della Pietra.

Ce jeudi et vendredi se tient à Genève la deuxième conférence nationale Jeunes et violences, qui traite de la prévention qu'il faut encore développer pour éviter le harcèlement. Interview de Pierre-Yves Aubert, Directeur du pôle Promotion de la santé et prévention chez Office de l'enfance et de la jeunesse à Genève.

Jonathan Destin a aujourd'hui 18 ans. Il livre un témoignage authentique et bouleversant dans le livre "Condamné à me tuer" paru chez XO Editions. Dans cet ouvrage, il raconte comment durant 6 ans, entre 10 et 16 ans, il a été battu, harcelé et racketté par des camarades d'école. Il raconte comment un jour ces jeunes un peu plus âgés lui ont mis un pistolet sur la tempe pour le racketter encore une fois, le menaçant de tuer sa famille. Cet épisode de violence est l'épisode de trop. Ce jour-là, Jonathan Destin l'écrit "Quand ils m'ont menacé avec le flingue, ils m'ont condamné à me tuer". Le 8 février 2011, Jonathan Destin passe à l'acte. Il achète un litre d'alcool à brûler et se met le feu. La douleur est si forte qu'il plonge dans le canal tout près duquel il s'est immolé. Il est sauvé des eaux par des passants, mais pas de ses brûlures. Il est touché sur 72% du corps. Il faut trois mois de coma artificiels, 4 mois et demi de soins intensifs, des greffes, des infections et de nombreux séjours à l'hôpital pour réapprendre à manger, à marcher. Jonathan Destin est aujourd'hui debout. Il a porté plainte contre ses agresseurs. Il témoigne pour que tous les élèves harcelés à l'école osent parler et dénoncer leurs agresseurs. Ses parents et ses soeurs témoignent aussi dans cet ouvrage.