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En Algérie, 24 heures après la fin officielle de l'assaut des forces algériennes dans le complexe gazier du Sud algérien, c'est toujours la plus grande confusion qui règne et les informations continuent de ne filtrer qu'au compte-goutte. Ainsi, selon une chaîne de télévision privée algérienne, cinq djihadistes auraient été arrêtés ce dimanche matin dans le complexe gazier et trois autres auraient réussi à prendre la fuite. Par ailleurs, 25 corps d'otages auraient été découverts également ce dimanche dans l'enceinte du complexe, mais il est toujours impossible d'établir un bilan définitif des victimes de cette action terroriste. Et du côté d'Alger on reste condamné à rassembler les bribes d'informations disponibles. Par la correspondante de RTSinfo à Alger, Leila Beratto, avec le débat entre Peter Regli, ancien chef du Service des renseignements suisses, Bruno Salies de Calis, spécialiste du Grand Maghreb, professeur à l'école militaire des spécialisations de l'outre-mer et de l'étranger, Antoine Sfeir, directeur des "Cahiers de l'Orient" et Tariq Ramadan, islamologue et intellectuel musulman.

Des dizaines de morts sont à déplorer et le bilan s'alourdit en Algérie sur le site gazier où s'est déroulée la prise d'otage. L'armée algérienne a mis fin officiellement samedi à l'assaut militaire, mais l'opération de sécurisation est encore en cours sur place. Cette situation en Algérie peut aussi être vue comme un dommage collatéral de la Lybie, voire du printemps arabe de manière plus générale. L’émergence de tels groupes islamistes peut-elle être vue comme un effet inattendu du printemps arabe? La crise libyenne a-t-elle vraiment poussé de nombreux mercenaires à se chercher une nouvelle activité dans la région? Et à offrir leurs services au plus offrant? Le débat entre Peter Regli, ancien chef du Service des renseignements suisses, Bruno Salies de Calis, spécialiste du Grand Maghreb, professeur à l'école militaire des spécialisations de l'outre-mer et de l'étranger et Tariq Ramadan, islamologue et intellectuel musulman.

Les Autrichiens ont tranché. Ils ont voté pour le maintien du service militaire obligatoire et contre une armée de métier. Environ 60% des électeurs se sont prononcés pour la conscription. Il s’agit d’un résultat clair et le gouvernement a déjà annoncé qu’il allait le respecter. Par le correspondant de RTSinfo à Vienne, Lucien Giordani, avec l'interview de Peter Regli, ancien chef du Service des renseignements suisse.

La Suisse a-t-elle bien fait d'écrire au Conseil de sécurité de l'ONU pour demander que les exactions commises en Syrie soient examinées par la Cour pénale internationale (CPI)? C'est lundi dernier que la Confédération a envoyé une lettre, une forme de pétition contresignée par 56 Etats. C'est une demande qui se veut impartiale et à caractère strictement humanitaire, mais qui a déjà valu à Berne de vertes critiques du gouvernement syrien, qui accuse la Confédération de sortir de son strict statut de pays neutre. Cette pétition est-elle une initiative louable, permettant de renforcer les chances d'une paix future en Syrie, ou juste une gesticulation diplomatique vouée à l'échec? Le débat entre Jacques Neirynck, conseiller national PDC, membre de la commission de politique extérieure du Conseil national et Luzi Stamm, conseiller national argovien, élu UDC et membre de la commission de politique extérieure du Conseil national.

Yves Rossier a-t-il dérapé? Le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères a qualifié les auteurs de l'initiative Ecopop, qui veut limiter la population en Suisse, d'"écofascistes". Il a tenu ses propos lors d'un séminaire du groupe PDC consacré précisément à la politique européenne de la Suisse. C'est ce que révèle ce dimanche la "Sonntagszeitung". Et à Berne, Yves Rossier est passablement critiqué. Par Vincent Bourquin, avec l'interview de Jacques Neirynck, conseiller national PDC.

Une élection régionale était particulièrement suivie ce dimanche en Allemagne: six millions d'électeurs étaient appelés à renouveler le parlement de la Basse-Saxe, un Land du nord de l'Allemagne. Ce scrutin important ouvre l'année électorale en Allemagne. Le 22 septembre, en effet, auront lieu les élections pour la chancellerie. Les bureaux de vote ont fermé à 18 heures en Basse-Saxe, quels sont les premiers résultats? Par la correspondante de RTSinfo à Berlin, Blandine Milcent.

Le résumé de l'actualité sportive présenté par Alain Thévoz.