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La Suisse ne défend pas son tissu industriel et économiesuisse est une organisation élitiste. Nick Hayek, le patron du Swatch Group, n'a pas mâché ses mots mercredi à Granges, au moment de présenter les résultats records du numéro un mondial de l'horlogerie. Quelques jours après avoir claqué la porte de l'organisation patronale avec la Fédération horlogère qui se plaignait de l'avenir du Swissness, Nick Hayek fustige que l'on ne pense qu'à distribuer l'argent - référence à la votation sur Minder - et non à la création de la richeses. Des propos recueillis par Frédéric Mamaïs.

Le conflit qui oppose la branche horlogère au reste de l'industrie sur le Swissness pourrait trouver une issue la semaine prochaine au Parlement. Une proposition de compromis va être déposée jeudi au Conseil national par le conseiller national neuchâtelois PLR Alain Ribaux par le biais d'une proposition individuelle. Cette solution doit régler la question très sensible du label Swiss Made dans le secteur industriel. Des propos recueillis par Stéphane Deleury

Le PDC genevois désigne jeudi ses candidats pour la course au Conseil d'Etat de l'automne prochain. Avant même ce choix, il a déjà défini une stratégie numérique. Le parti vient en effet de confier sa campagne sur les réseaux à une agence de com spécialisée, selon des informations de la RTS. Et le PDC n'est pas le seul parti à agir ainsi dans le canton. Yann Amedro a interrogé Sophie Buchs, secrétaire générale du PDC Genève.

La Banque cantonale du Valais aligne les records. Pour la 11e année consécutive, elle présente des résultats en progression. Bénéfice en hausse et bilan qui dépasse pour la première fois les 12 milliards de francs, l'établissement versera un dividende de 25% à ses actionnaires, en hausse lui aussi. Pour l'avenir, les effets de l'initiative Weber et de la LAT, la loi sur l'aménagement du territoire, inquiètent la présidente du Conseil d'administration de la Banque cantonale du Valais, Karin Perraudin. Des propos recueillis par Claude Défago.

Mühleberg devra fermer le plus vite possible, mais au plus tard en 2022. Le gouvernement bernois a retenu cette date limite dans son contre-projet à l'initiative pour un arrêt immédiat de la centrale. 2022, c'est aussi la date voulue par les Forces motrices bernoises. L'Exécutif à majorité de gauche a donc choisi un compromis qui lui permet de respecter son engagement de sortir du nucléaire, mais aussi la volonté des FMB. Pour le président du Parti socialiste bernois, Roland Näf, c’est la sécurité qui compte désormais. Des propos recueillis par Alexandra Richard.

La jeunesse s'invite dans la question jurassienne. Le mouvement universitaire jurassien (MUJ) veut voir les jeunes participer aux débats en vue de la votation du 24 novembre sur la création d'un nouveau canton du Jura. Le MUJ est favorable à un "oui" lors de cette votation. Yoan Mérillat, membre du MUJ et étudiant à l'université de Zurich, a dit à Muriel Ballaman ce qu'il souhaiterait voir figurer dans une future constituante.

Les hospitalisations extérieures au canton du Jura coûtent désormais presque 30 millions de francs. La facture a augmenté de près de 80% en un an, en fait depuis l’entrée en vigueur du nouveau financement hospitalier. Les 13 millions de francs supplémentaires qu’a dû payer le Jura en 2012 ne sont pas dus à un tourisme des patients jurassiens, puisque l’Hôpital du Jura a augmenté son activité l’an passée. Le chef du service jurassien de la Santé, Nicolas Petremand, s’attendait bien à une hausse, mais pas de cette ampleur. Des propos recueillis par Gaël Klein.

Les Ecoles polytechniques fédérales renoncent à doubler les taxes d'études pour tous les étudiants. Mais ceux dont le domicile fiscal est à l'étranger pourront voir leurs taxes tripler. Cette décision du Conseil des EPF intervient alors qu'une initiative parlementaire socialiste exige des taxes différenciées entre Suisses et étrangers. Isabelle Chevalley, conseillère nationale (VD/Verte-libérale), justifie cette différence de traitement entre étudiants suisses et étrangers. Des propos recueillis par Stéphane Deleury.

L'industrie des effets spéciaux, à Hollywood, grogne. Les professionnels sont sous pression. Ils se rebiffent aujourd'hui pour dénoncer leurs conditions de travail sur les réseaux sociaux notamment, en arborant un "fond vert" mystérieux. Jamais le cinéma n'a eu autant recours à ces spécialistes des effets. Mais malgré les succès du box-office, cette industrie est en crise, comme l’explique Pascal Chappuis, qui a travaillé 13 ans aux Etats-Unis et en Inde en tant que superviseur des effets spéciaux. Des propos recueillis par Loïs Siggen Lopez.

Le gel de l'ouverture de cabinets médicaux a franchi une première étape mercredi avec le soutien du Conseil national. Mais le sort de ce moratoire sur l'installation de spécialistes est beaucoup plus incertain au Conseil des Etats mardi prochain. La commission préparatoire veut retourner le projet au Conseil fédéral. L'attitude du PDC sera déterminante. Or il est divisé. Les explications du chef du groupe et conseiller aux Etats fribourgeois, Urs Schwaller. Des propos recueillis par Chrystel Domenjoz.

Le conflit qui oppose la branche horlogère au reste de l'industrie sur le Swissness pourrait trouver une issue la semaine prochaine au Parlement. Une proposition de compromis signée du député PLR neuchâtelois Alain Ribaux va se trouver dès jeudi sur la table du Conseil national. Ce texte suggère que la part de composants locaux dans un produit industriel estampillé "Suisse made" soit de 50%, sauf pour le secteur horloger ou un taux minimal de 60% serait exigé. Sa proposition séduit de plus en plus de conseillers nationaux jusqu'au président de l'Union suisse des arts et métiers, Jean-François Rime. Des propos recueillis par Stéphane Deleury.

1000 milliards d'euros. C'est le prix que devrait coûter la sortie du nucléaire en Allemagne. L'estimation vient du ministre allemand de l'Energie Peter Altmaier. Ce chiffre interpelle le conseiller national PLR Olivier Feller qui constate que la facture n'est pas encore connue en Suisse. Il appelle le Conseil fédéral à réagir. Les explications de Christian Favre.

Ford se lance dans l'autopartage. Le constructeur proposera bientôt en Allemagne un service baptisé "Ford2go". Développé en partenariat avec les concessionnaires du pays, le système s'inspirera de ce que proposent déjà plusieurs start-up comme mobility en Suisse ou autolib en France. Il s’agit d’une première pour un grand constructeur. Les explications de Renaud Malik.