Le 12h30

La manifestation "Tanz dich frei", organisée samedi soir à Berne a dégénéré: une vingtaine de policiers ont été blessés, trente personnes transportées à l'hôpital et 61 arrestations ont eu lieu. Les dégâts matériels sont importants, et des casseurs seraient à l'origine de ces dérapages. Par Muriel Balaman.

Les opposants au mariage pour tous ont débuté leur marche vers les Invalides ce dimanche à Paris. Une énième mobilisation pour défendre un modèle de la famille traditionnelle, qui dépasse désormais les frontières de la France: en Pologne, les conservateurs sont dans la rue en ce moment pour défendre la famille traditionnelle et dénoncer l'avortement alors qu'à Rio, près de 10'000 personnes manifestent pour dénoncer l'acceptation du mariage homosexuel par la justice brésilienne. Par la correspondante de RTSinfo à Paris, Joëlle Mesquens, avec l'interview de Claudine Attias-Donfut, sociologue.

La Commissaire européenne pour l'aide humanitaire, Kristalina Georgieva, a demandé mercredi à Genève que la Communauté internationale dénonce de manière beaucoup plus ferme les violations du droit international humanitaire en Syrie. Elle explique que ces violations sont intolérables, et que l'impact sur les populations civiles reste dévastateur. Par Nicolas Vultier.

A Cannes cette année, les Suisses ont été présents avec trois films dans la section parallèle "la Quinzaine des réalisateurs", mais aussi sur le terrain économique du marché du film, ou dans des réunions de producteur. La genevoise Joelle Bertossa a ainsi participé à la manifestation européenne "Producer on the move". Son interview.

La Fondation Beyeler, à Riehen, a rassemblé 175 dessins, peintures sculptures et collages de l'Allemand Max Ernst. Une rétrospective rare, que le monde germanophone n'a jusqu'ici jamais pu découvrir. Il faut dire que ce surréaliste emblématique a surtout trouvé écho en France, puis en Amérique, ainsi qu'en Suisse. Par Alain Croubalian.

Impossible d'y échapper, le printemps est pourri et il influence notre humeur collective. Un regard vers le ciel accompagné d'un frisson suffit à confirmer le désordre des saisons. Frustration. Plainte. Déprime. Le temps qu'il fait devient soudain un ennemi incontrôlable, le bouc émissaire de nos désirs inassouvis ou de la crise qui s'éternise. La nature nous échappe, plus forte que notre volonté, elle nous impose ses contraintes. Et si le mauvais temps, certes désastreux pour les agriculteurs, avait aussi sa poésie? Que faire des événements incontrôlables dans une société qui veut tout maîtriser? Invité: Jacques de Coulon, professeur de philosophie, essayiste et proviseur au Collège Saint-Michel à Fribourg.