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La révision de l'ordonnance sur les expatriés est vue d'un mauvais œil par la plupart des institutions consultées par le Conseil fédéral. Les prises de positions pouvaient être rendues jusqu'à hier jeudi. Pour la plupart des opposants, cette révision - qui s'intéresse par exemple aux déductions sur l'écolage ou le logement dont peuvent bénéficier les expatriés - tombe mal, au vu de la votation du 9 février contre l'immigration de masse. Parmi les favorables à cette révision, le canton de Neuchâtel et la Conférence des directeurs cantonaux des finances. Et selon Laurent Kurth, conseiller d'Etat neuchâtelois en charge des Finances, l'image de la Suisse ne souffrira si cette révision est acceptée. Son interview, par Déborah Sohlbank.

Le deuxième trimestre 2014 s'est avéré très positif pour les caisses de pension suisses. C'est ce que reflète l'indice Credit Suisse. Le deuxième trimestre suit donc l'évolution très favorable du début de l'année. Par Katja Schaer.

Ils risquaient jusqu’à 15 ans de prison et ont été condamnés hier jeudi à 10 ans d’emprisonnement et de travaux forcés. En Birmanie, quatre journalistes et leur directeur ont reçu cette sentence suite à la publication en début d’année d’un reportage sur l’armée. Le pouvoir des anciens généraux birmans amorce un virage répressif à moins de deux ans des élections législatives après trois années de réformes pro-démocratiques. Par le correspondant de RTSinfo à Rangoon, Rémy Favre.

La tension monte sur le front de l'asile. Le nombre de requérants augmente en Suisse. L'Office fédéral des migrations a prévenu: les cantons doivent dès à présent se préparer à augmenter leur capacité d'hébergement. Problème: les structures d'accueil cantonales affichent déjà complet. Face à l'urgence, plusieurs d'entre eux sont contraints d'ouvrir des abris de protection civile. Une situation pour le moins tendue qui reflète, pour certains, un manque de préparation. Avec les interviews d'Emile Blanc, chef du Service cantonal valaisan de l'action sociale, et de Stefan Frey, porte-parole de l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés. Par Michael Peuker.

Une nouvelle directive de Bruxelles qui oblige les pays européens à inclure les activités illégales, comme le trafic de drogue et la prostitution dans leur PIB, pourrait faire bondir produit intérieur brut espagnol, d'une augmentation de 4,5% au lieu de 0,5% . Toute la difficulté consiste à savoir évaluer l’impact de ces activités. Mais ce nouveau calcul pose aussi un problème éthique. La France a vivement protesté, tout comme l’Espagne aussi. Selon la police, 90 % des prostituées sont victimes de la traite. Cette activité n’est donc pas consentie et ne devrait pas faire partie du libre-échange. La commission d’égalité du congrès des députés espagnols estime donc que la prostitution n’a rien à faire dans cette nouvelle statistique. Par la correspondante de RTSinfo à Madrid, Valérie Demon.

Le président de l'Uruguay a annoncé hier jeudi que l'application de la loi votée à la fin de l’année passée, qui régularise le marché de la marijuana dans son pays, pose de gros problèmes pratiques. Jose Mujica a notamment fait allusion à la vente de la drogue en pharmacie et à l'octroi de concession aux entreprises intéressées par la culture du cannabis. Par le correspondant de RTSinfo à Buenos Aires, Pierre Bratschi.

Le temps est à l'orage, entre Berlin et Washington. Le gouvernement allemand a demandé au chef de l'antenne de la CIA en Allemagne de quitter le pays au plus vite. Berlin répond ainsi à deux affaires d'espionnage intervenues en cinq jours. Le désaccord est profond entre les deux pays. La crise diplomatique ne sera pas sans conséquence sur les relations entre les Etats-Unis et l'Allemagne, mais aussi entre les Etats-Unis et l'Europe. En effet, au centre de cette crise, c'est toute la question des pratiques des services de renseignements américains à l'égard des pays partenaires des Etats-Unis qui est posée. Washington de son côté prend note de la colère allemande. Avec l'interview de Bob Baer, spécialiste de l’espionnage, sur CNN. Par les correspondants de RTSinfo à Berlin, Blandine Milcent, et à Washington, Eric Guevara-Frey.

Mauvaise semaine pour Samsung, le géant sud-coréen de l’électronique : après un vol monumental dans l’une de ses usines au Brésil (36 millions de dollars de matériel volés) et l’annonce de profits trimestriels en baisse, une ONG américaine accuse un fournisseur chinois du fabricant de smartphones de faire travailler des enfants dans ses usines. Plusieurs enfants de 14 à 15 ans ont travaillé pour Shenyang, un fournisseur chinois de Samsung, accuse l’ONG américaine China Labor Watch. Selon son enquête, menée par un militant déguisé en ouvrier, ces enfants travaillaient souvent 11 heures la nuit, assemblant des composants de smartphone, pour 1,20 dollars de l'heure - soit la moitié du salaire d'un adulte. Ce n’est pas la première fois que l’entreprise sud-coréenne fait face à de telles accusations. Elle avait promis de mettre fin à ces pratiques. Par le correspondant de RTSinfo à Séoul, Frédéric Ojardias.

Carmen dans les arènes d'Avenches, le Festival de la cité à Lausanne, l'open-air de Frauenfeld, le beach-volley de Gstaad: autant d'événements en plein air abondamment arrosés ces jours par une météo exécrable. Si les caprices du ciel ne remettent pas fondamentalement en question l'existence même de ces manifestations, ils suscitent tout de même quelques inquiétudes. Par Alain Arnaud.

Israël et le Hamas ont continué l’escalade de leur confrontation à Gaza. Hier jeudi et durant la nuit, les raids aériens se sont faits plus fréquents sur Gaza, alors que le mouvement islamiste poursuivait ses salves de roquettes, faisant retentir les alarmes à Jérusalem et Tel-Aviv. Depuis le début de l'opération "Bordure de protection", environ 90 Palestiniens ont été tués et plus de 500 autres blessés, selon le porte-parole des services d'urgence de Gaza. Seule solution pour sortir de l’engrenage: la médiation d’un pays tiers. Mais pour le moment, personne ne se bouscule au portillon. Par l'envoyée spéciale de RTSinfo à Gaza, Aude Marcovitch.

Le gouvernement britannique a annoncé hier jeudi qu’il comptait restaurer en urgence ses pouvoirs en matière de surveillance des données personnelles. Cette décision fait suite à l’annulation par la Cour de Justice européenne d’une directive (européenne) imposant la conservation des communications pendant au moins six mois. Le Premier ministre David Cameron souligne que sans sauvegarde de telles données, les services de sécurité ne pourront plus neutraliser efficacement des criminels tels que des pédophiles ou des terroristes. Le Royaume-Uni est le premier pays de l’UE à réagir à l’annulation de cette directive. Par la correspondantes de RTSinfo à Londres, Catherine Ilic.