Le 12h30

Le Conseil national tient son cap dans le durcissement des sanctions pénales voulu par le Conseil fédéral après la dernière révision du Code pénal de 2007, jugé trop clément par les autorités de procédure pénale. Le National a suivi la proposition du gouvernement, qui veut notamment réintroduire les courtes peines de prison au détriment de peines pécuniaires. La gauche, qui suivait la proposition du Conseil des Etats, n'a pas réussi à édulcorer ce durcissement. Par Pietro Bugnon.

Imposer les successions de plus deux millions de francs pour financer l'AVS: l'initiative des socialistes a été rejetée ce mercredi matin par 32 voix contre 11, après un très vif débat au Conseil des Etats. Le texte, qui aurait un effet rétroactif jusqu'au 1er janvier 2012, permettrait de verser deux milliards supplémentaires à l'assurance vieillesse. Sans surprise, le combat de la gauche pour plus de justice sociale n'a pas fait mouche auprès des sénateurs. Par Esther Coquoz.

Le capital du quotidien "La Liberté" ouvre son capital à une participation extérieure. Ce mercredi matin, le journal fribourgeois annonce à ses lecteurs une entrée de deux sociétés du canton dans le capital de la société de St-Paul. Il s'agit de la Banque cantonale de Fribourg et du Groupe E, producteur et distributeur d'énergie dans les cantons de Fribourg et Neuchâtel. Cette solution résoudra une situation financière dans un premier temps. Par Pierre Berset.

Le requérant d'asile suspecté d'avoir contracté le virus Ebola est toujours au CHUV, à Lausanne. Les premiers résultats pour savoir s'il est bel et bien contaminé ne sont pas attendus avant jeudi soir. Reste la question de la communication: l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a décidé d'informer la population dès la suspicion du cas. Est-ce juste? Fallait-il au contraire attendre les résultats des analyses? L'interview d'Emmanuelle Hervé, présidente d'Astrolab, une agence spécialisée dans la communication de crise.

Le Ministère public genevois requiert 17 ans de prison pour l'employé des TPG qui a tué son chef par balle. Ce crime a été qualifié d'assassinat sans scrupules par le procureur général Olivier Jornot ce mercredi matin. Les faits remontent à 2011 et le procès a passé à la loupe l’ambiance et les pratiques managériales au sein des TPG. Par Jordan Davis.

Un incroyable cafouillage a eu lieu en France autour de l'arrestation de trois djihadistes présumés, dont un des beaux- frères de Mohamed Merah. Les trois hommes, interpellés en Turquie fin août, renvoyés en France et censés être arrêtés dès leur arrivée sur le sol français mardi, sont rentrés dans le pays sans être inquiétés alors que le ministère de l'Intérieur les attendait de pied ferme et avait même annoncé leur arrestation. Par la correspondante de RTSinfo à Paris, Ariane Hasler.

La France ne cèdera pas aux pressions des groupes djihadistes. C'est le message qu'ont voulu affirmer les autorités françaises, alors que l'on est toujours sans nouvelle du randonneur français kidnappé en Algérie dimanche soir. Sur le terrain, les opérations de recherche se poursuivent, mais depuis mardi soir, l'ultimatum fixé par les terroristes a expiré. Et du côté des autorités algériennes, c'est silence radio. Par la correspondante de RTSinfo à Alger, Leïla Beratto.

Pierre Combernous, futur ex-ambassadeur de Suisse à Tunis, donne jeudi une conférence au Club 44 de La-Chaux-de-Fonds, intitulée "Berne-Tunis, chronique d'une révolution annoncée - pourquoi la Suisse soutient une transition inédite". Le 14 janvier 2011, début du printemps arabe, le président Ben Ali doit quitter la Tunisie. Cinq jours plus tard, le Conseil fédéral ordonne le gel des avoirs du président en exil. En mars de cette même année, la Suisse adopte un programme de soutien à la transition démocratique en Afrique du Nord. En 2014, trois ans après, quelque 40 millions de francs qui ont été engagés pour ce seul pays, la Tunisie. La Suisse agit dans des zones géographiques bien précises: 50% de son budget d'aide va aux régions défavorisées de l'ouest et du sud. Le programme suisse comprend plus de 70 projets, dont 31 ont déjà été clôturés. Quels défis doit encore relever la Tunisie pour assurer son avenir?