Le 12h30

Pierre Maudet s'envole mercredi soir pour le Maroc. Le conseiller d'Etat genevois veut tenter de faire avancer le délicat dossier de la réadmission des requérants d'asile déboutés. Une rencontre est prévue avec deux ministres du gouvernement de Rabat. Cette démarche est surprenante, quand on sait que le dossier de l'asile relève de la Confédération. Par Esther Coquoz.

Le Conseil des Etats a très nettement rejeté, ce mardi matin, l'initiative populaire des Vert'libéraux par 35 voix contre 3. Cette initiative visait à remplacer la TVA par une taxe sur les énergies non renouvelables. Le Conseil des Etats a également renoncé à lui opposer un contre-projet comme le demandait la gauche. Le texte vise à inciter par un nouvel impôt à faire des économies et à favoriser les énergies renouvelables. La majorité de droite a dénoncé un texte nuisible pour l'économie. Par Stéphane Deleury.

Le Conseil des Etats s'est penché sur la question des amendes des banques ce mardi matin. Les réponses ne sont pas évidentes, mais comme l'a rappelé la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf, si la Lex USA avait été acceptée, ce problème aurait été résolu. Beaucoup d'interrogations et de zones grises subsistent dans ce dossier qui n'a pas encore trouvé d'épilogue. Par Alexandra Lawi.

Les banques doivent mieux gérer les risques et faire preuve de plus d'autodiscipline: c'est en substance le message du nouveau directeur de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA), Mark Branson. L'Anglais s'est affiché en nouvel homme fort de la FINMA. Par Fabrice Gaudiano.

Les Valaisans pourraient se prononcer sur la création d'un Etat laïc n'admettant aucune ingérence religieuse dans les affaires publiques. Une association a été récemment créée dans ce but et une initiative cantonale est lancée. La récolte des signatures débute la semaine prochaine. Par Marie Giovanola.

La Commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie présente ses dernières conclusions en ce moment devant le Conseil des droits de l’homme à Genève. Après plus de 3 ans de conflit, les enquêteurs onusiens n’ont toujours pas pu se rendre sur place. Mais, les milliers de témoignages recueillis entre mi-mars et mi-juin montrent que la situation s’aggrave de jour en jour pour les civils. Des photos attestent de cas de torture et de massacres. Les enfants, les hôpitaux, les humanitaires, tous sont visés. Et l’acheminement de l’aide humanitaire reste largement entravé. La Commission d’enquête continue de recommander une solution politique négociée en Syrie, faute de pouvoir faire mieux. Pour l'instant, aucun responsable syrien n’a été traduit en justice, malgré les appels de la Commission dont Carla Del Ponte fait partie. Par Céline Tzaud, avec l'interview de Carla Del Ponte.

La protestation sociale dans les rues du Brésil s'est calmée depuis le début de la Coupe du Monde de football. Mais elle a aussi trouvé sa place au milieu de la cérémonie d'ouverture, jeudi à Sao Paulo, même si elle a été censurée. Trois enfants, un Blanc, un Noir et un Indien Guarani ont lâché des colombes depuis le milieu du terrain. Ce qui a été occulté, c'est qu'en quittant le terrain, le jeune indien a brandi une banderole protestant contre les expropriations dont son peuple est victime. Les images ne sont apparues ni à la télévision, ni dans les médias, mais l'image fait le "buzz" sur les réseaux sociaux. En Amazonie, dans les environs de Manaus, l’une des villes-hôtes de ce Mondial, vivent encore plusieurs communautés d’Indiens qui tentent tant bien que mal de préserver leurs traditions. Comment vivent-ils, et comment voient-ils ce Mondial qui se tient si près de chez eux? Le reportage auprès de la communauté Waikiru de la correspondante de RTSinfo au Brésil, Elodie Touchard.

Après trois séjours en Corée du Nord, le journaliste Michaël Sztanke a choisi de raconter en bande dessinée son voyage dans le pays le plus fermé au monde. La BD-documentaire "La faute, une vie en Corée du Nord" est parue aux Editions Delcourt-Mirages. Les dessins sont signés Alexis Chabert. Dans cette BD, Michael Sztanke évoque l'histoire du Nord-Coréen Chol-Il qui travaille au ministère des Affaires étrangères. Un jour, celui-ci omet de mettre son badge officiel à l'effigie du leader, une faute inexcusable. Il va devoir se racheter en devenant le guide d'un journaliste étranger, Michaël Sztanke, venu réaliser un reportage en Corée du Nord.