Le 12h30

En tennis, la jeune Saint-Galloise Belinda Bencic a réalisé la nuit dernière le plus grand exploit de sa jeune carrière. En demi-finale du tournoi de Toronto, elle a battu la numéro 1 mondiale Serena Williams en 3 manches, 3-6, 7-5 et 6-4. Un exploit d'autant plus grand que l'Américaine n'avait cette année perdue qu'une seule de ses 43 premières rencontres.

4 jours après les deux gigantesques explosions qui ont ravagé la zone industrielle de Tianjin, au Nord-Est de la Chine, le bilan continue de s’alourdir. Les autorités dénombrent une centaine de morts et plus de 700 blessés. Pour la première fois, l’armée chinoise confirme la présence de centaines de tonnes de cyanure sur le site des explosions.

En Grèce, plusieurs centaines de migrants syriens vont quitter l'île de Kos. Ils ont commencé à embarquer sur un ferry affrété par le gouvernement grec. Ce navire doit servir de centre d'enregistrement et d'hébergement pour migrants.

Les pourparlers entre belligérants piétinent au Sud-Soudan. La communauté internationale a demandé aux différents camps de trouver un accord d'ici lundi pour mettre un terme à la guerre civile qui ravage le pays depuis 2013. Malgré le chaos, l'ONU s’efforce de réunir enfants et parents séparés par les exactions. Une mission aussi indispensable que délicate, dans un territoire morcelé, où s’affrontent les troupes de l’actuel président Salva Kiir et celles rebelles dirigées par son ancien vice-président, Riek Machar.

Le Festival du Film de Locarno 2015, s'est terminé dimanche soir. Le Sud-Coréen Hong Sang-Soo a remporté le Léopard d'or pour son film "Right Now, Wrong Then". Un concours international fort de 21 réalisations qui, de l'avis de la plupart des critiques, a été bien meilleur que les années précédentes. Interview du directeur artistique du Festival de Locarno, Carlo Chatrian.

Il rêvait de grands espaces dans une Catalogne qu'il sentait trop étriquée. Est-ce un hasard si l'architecte Ricardo Bofill a fait du monumental sa signature, en empruntant à l'art antique ses colonnes, ses frontons et ses arcades. Là où Le Corbusier ambitionnait de casser les codes de l'habitat, de rompre avec le passé, le Catalan réinterprète le passé, le replace dans un contexte culturel et social. C'est en 1963 qu'il fonde son "Taller de Arquitectura" dans une ancienne cimenterie qu'il a investie avec une subtilité empreinte de spiritualité. Il y a longtemps convoqué des sociologues et des philosophes pour imaginer l'avenir des villes. Son modèle? Les villes européennes avec leurs places, leurs lieux de rencontres, leur mixité sociale. La répétition ennuie Ricardo Bofill qui range l'architecture du côté des arts et il conjugue ainsi le verbe "évoluer" avec passion. Des Espaces Abraxas en France à l'hôtel W à Barcelone, il varie les styles et adapte son écriture architecturale au génie du lieu, car la diversité des villes est une source d'inspiration. Invité: Ricardo Bofill, architecte catalan, El Taller de Arquitectura à Barcelone.