Le 12h30

On saura ce dimanche si le canton de Berne continue d’être dirigé par un gouvernement rose-vert, ou si la majorité bascule à droite. Les électeurs choisissent leur représentant francophone.

Une pétition circule pour que des municipalités se proclament "villes refuges", à l'instar de Barcelone ou Madrid qui ont lancé l'idée. A Genève, cet appel a été signé par trois des cinq magistrats municipaux, dont l'élu d'Ensemble à Gauche Rémy Pagani.

En Jordanie, l'errance des réfugiés syriens en Méditerranée donne lieu à un spectacle aux accents inattendus de comédie. A Amman, une pièce, "Love Boat", a été montée par un acteur syrien, dont la première a lieu ce dimanche. Ce pied de nez à la tragédie met en scène une troupe de théâtre syrienne qui se retrouve en Méditerranée.

Le pays, où de nombreux juifs ont été décimés, adopte une loi dans ce sens. Le texte donne aux survivants et à la petite communauté des perspectives de survie et de développement.

Le musicien argentin Gato Barbieri, auteur notamment de la musique du film "Le dernier tango à Paris", est décédé samedi.

Il ne faut jurer de rien, lutter jusqu’au bout. Comment? Avec quelles armes? Celles de Reihane, Ali ou Mustafa sont originales et efficaces. Michel Eltchaninoff les a rencontrés dans un tour du monde de la dissidence. Héritiers des dissidents soviétiques des années 1970, ils imaginent et créent des formes d’action pour lutter contre des régimes totalitaires, théocratiques ou des états corrompus. Reihane danse sur les toits de Téhéran, sans voile. Ali reçoit des soldats israéliens dans sa cabane dans les territoires occupés pour discuter de non-violence. Ce sont les nouveaux dissidents. Leur démarche est individuelle, éthique, mais néanmoins efficace. Sont-ils des modèles de lutte pour nos démocraties ? Invité : Michel Eltchaninoff, philosophe, rédacteur en chef de Philosophie Magazine